Camino Portugues, Camino Frances à Cheval puis
Via Podensis a pied.

dimanche 18 septembre 2011

Arthez do Bearn - Condom

En vrac :

- Invitée a prendre l'apero Floc de Gascogne fait maison vers Eauze par des retraité forts sympathiques accro a la cueillette des Ceps. Petit cours sur les différence Armagnac-Cognac et floc-pinot des Charentes

- Traversée des vignes de Gascogne sous la pluie et les nuages

- Recue l'hospitalité et le diner délicieux de Fritz, ancien pèlerin allemand échoué a Lamothe ( milieu de nul part) ou il a ouvert un gite. Il a un super site internet si vous souhaitez un jour marcher sur le GR65. Tres complet avec beaucoup d'information (adresse du site dès que je remet la main dessus)

- Perdue dans Condom traversé par la Baïse. D'une finesse remarquable. Musée de l'armagnac ("l'alcool le plus vieux et le meilleur du monde", pas chauvin pour 2 sous)car journée du patrimoine oblige, on peut enfin se cultiver le dimanche au lieu de laver ses slip et ses chaussettes au gite.

- Dodo chez Pierre, gite Le champ d'étoile ouvert récemment. Pierre vient de St Omer - Pas de Calais. Le monde est petit.



jeudi 15 septembre 2011

La fin ... des chevaux !

Nous avons bien passé les pyrénés. Bifurcation vers Pau car les chevaux sont blessés et nécessitent plus de 2 semaine d'arret. Nous arretons le voyage à Pau car la guérison décalerait trops le voyage dans le temps.


Après avoir marché les 2 dernières semaines pour aider la Mulette, Alizée a pris gout a la marche (tout arrive !) et va continuer a pied jusque a Puy en Velay (plus ou moins 1mois de marche). Vous pouvez continuer a suivre ses aventures pedestres sur Facebook et sur le blog

Merci de vos encouragement et de nous avoir suivi.
Alex, Alizée, Juan Carlos Quintero, Lorcha la mulette.

vendredi 9 septembre 2011

Résumé des épisodes précédents

Nous partimes le 17 Juillet de l'aéroport de Charleroi en Belgique. Arrivée a Valladolid en Espagne, la petite twingo de location adaptée a notre modeste budget est surclassée ! Nous partons donc vers Santiago de Compostella (St Jacques de Compostelles) dans une espèce de Kangoo moche mais bien pratique (mais moche, vraiment moche).
Voyage de nuit de 5h pour arriver au petit matin dans la ville si convoitée des pélerins. Pendant 3 jours nous faisons le tour des club hippiques, des particuliers et des maquignons. Nous trouvons finalement 2 juments qui correspondent a nos critères mais qui sont affectés par une sorte de conjonctivite-rhume (la cataracta). Selon nous une vilaine bactérie qui traîne dans les écuries qui n'ont pas été vidée de leurs crottins depuis 150 ans.
Pas très convaincues nous décidons de descendre dans le sud de la galice, vers la frontière avec le nord du Portugal  Nous en profitons pour réccuperer près de Vigo nos selles et nos sacoches arrivées entre temps par camion.
Au fur et a mesure des coups de fil, nous atterrissons a Ponte Caldelas ou nous passons 2 jours, dégustons du poulpe a la galicienne frais du marché avec du vino du pais (sorte de vins rouge très épais, pétillant servit dans des bol parce que la Galice c'est avant tout un pays Celte).

C'est a quelques kilomètres de la, A Insua, dans les montagnes que nous dénichons Juan Carlos V, un hongre de 5 ans qui vient d'être castré (ablation des testicules), et Lorcha la Mulette, tout petite jument au sale caractère de 8 ans. Les ages sont approximatif car calculé a la poussée de leurs dents, les papiers espagnols étant relativement approximatifs voir inexistants ...
Nous passons 3 jours dans leurs montagnes natales chez Bruno, le vendeur afin de les préparer et d'effectuer un minimum de dressage sur ces petits chevaux qui n'ont pas vraiment travaillé dans leur vie (ce qui nous occasionera d'ailleurs un départ quelque peu lent et mouvementé.

Nous partons donc sur le Camino Portugues qui rejoint Porto a Santiago de compostella (ici :
Agrandir le plan  )
Soit quelques kilometres de plus que prévu.

Passage par Santiago et sa Cathédrale, lieu d'arrivée de tous les pèlerins pour notre photo de départ. Nous nous faisons bien vite chasser par un policier zélé pour cause de personnalité a grosse berline dans l’hôtel qui jouxte la place de la Cathédrale. Pour l'hospitalité du pèlerin, on repassera. Arrêt chez Decathlon par amour du Nord pas de Calais et pour ajuster le matériel. Il y a un Kiabi et un Leroy Merlin, on se sent comme à la maison !

Au bout de quelques jours, Juan Carlos, le hongre Blanc nous fait un etirement musculaire en plein milieu de nul part (ou plutot juste devant l'autoservicio San Miguel pour être précis dans le nul part)
3 Jours d’arrêt dans le jardin du propriétaire du-dit autoservicio (sorte de supermarché-bar) qui nous fournit foin a volonté, piments cuits spécialité du coin, son propre vin blanc délicieux et ses peches. Sa femme nous fera par la suite la meilleure tortilla goûtée a ce jour. Reçues comme des princesse en Galice, un arrêt forcé bien sympathique et gastronomique !

Quelques jours plus tard, c'est au tour de la Mulette de boitouiller sans aucune raison. Le vétérinaire consulté 2 semaines plus tard a Leon attribuera tous les maux au non entrainement de nos petits chevaux ainsi qu'au probable mauvais traitement musculaire infligé par leur ancien propriétaire.
Rien d'irréparable ou d'ireversible a priori, tout va actuellement pour le mieux.

En vrac, jusque Leon, nous traversons la Galice, la Castilla y Leon, sommes embêtée par un pelerin ivre qui marche 70 km par jour (ou nuit) et vu sa folie c'est fort possible !
Traversons le Bierzo sans y trouver a manger ni a boire mais sans oublier d'en goûter son bon vin.
Effectuons 1000m de dénivelé en 1jour et demi en marchant a coté de nos chevaux pour arriver a Léon.

Alizée se baigne dans toutes les rivières qu'elle voit ( sorte d'amour inexpliqué pour les eaux troubles et les moustiques rasants), Alex se fait dévorer par les dits moustiques et tout autres bête capable de piquer. C'est un combat de tous les jours pour éviter de finir couverte de rouge.

Nous effectuons l'une de nos pauses hebdomadaire a Léon ou Alexandra a passé 1 an d'erasmus a la faculté vétérinaire ainsi qu'un stage. C'est donc Ruben son maitre de stage et marrechal ferrand qui refferre Juan Carlos qui n'avait pas été fantastiquement bien ferré. Avec ses nouvelles chaussures, il marche nettement mieux et sans trainer des pieds.
Les vhevaux sont aux petits soins dans le club de Manolo ou Alex a monté des chevaux pendant son Erasmus. Foin a volonté, pâture, grain, alfafa ... les petits bobos s'envolent.

Direction le centre de la Castilla y Leon pour y traverser la MEZATA. Sorte de mot horrible dans la bouche des pèlerins que nous rencontrons. Il s'agit d'une plaine interminable de plaines de mais, de blé, sans arbres et en ligne droite jusque Burgos (et après).
Nous la traversons en nous levant a 4h du matin et en marchant les premières heures de nuit. Nous évitons ainsi la chaleurs qui devient interminable dès 11h du matin !
Notre bonne étoile nous permet néanmoins de trouver chaque soir un bivouac convenable pour nos chevaux avec fourrage et eau. Les agriculteurs allant parfois jusqu'a chercher pour nous un ballot entreposé ailleurs.

Le plus dur ne sera finalement pas cette Meseta mais la traversée de la Navarre et ses Basque franchement pas hospitalier. La région produit du vin et du mais et a connu un année particulièrement seche comme tout le reste de l’Espagne. La recherche de nourriture a donc été particulièrement difficile entre Burgos et Pampelona.

Nous passons sans problème les Pyrénées dans un nuage de ... nuages ! Pas de visibilité a 5m sur les plateaux peuplé de chevaux, moutons et vaches aux cloches sonores. Étonnant d'en voir surgir un d'un nuage avec sa grosse cloche alors que l'on se croit seul sur la montagne.

Nous prenons la direction de Pau par la voie du Puy en Velay et faisons arrêt pour la er fois avec des pèlerins cavalier a Huart Mixe qui ont parcouru le chemin depuis le Puy en Velay.

Arrivée a Pau sur les coteaux du Jurancon dans des pâtures vertes peuplées d'un petit troupeau de lamas et d'un âne (Pablo, qui a deja éveillé l’intérêt de la Mulette qui doit reconnaître en lui sa part de caractère mulassière !)